sábado, 6 de maio de 2017





"Nous savons contre quoi nous allons voter, pourquoi nous le faisons et comment le faire. Sans faux-fuyant, en choisissant l’adversaire de Marine Le Pen, qui porte un nom sur les bulletins : Emmanuel Macron. Ce qui est en cause n’est pas seulement le programme détestable du Front national. Ce sont les effets qu’entraînerait l’arrivée au pouvoir, ou même près de lui, d’un parti néofasciste, issu de l’Algérie française et de l’OAS, fondé sur la dénonciation de l’immigration et la désignation d’un ennemi intérieur : comme en Angleterre après le Brexit, mais à la puissance dix, une vague d’agressions racistes, islamophobes et xénophobes. Un effondrement des valeurs républicaines et des sécurités de la personne. Il ne suffit donc pas que Le Pen perde l’élection, il faut qu’elle subisse une lourde défaite. Ce n’est pas évident."


Etienne Balibar

in http://www.liberation.fr/debats/2017/05/04/de-quoi-demain_1567293




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